Alors qu’il rend visite à son ami peintre Basil Hallward, Lord Henry rencontre le jeune Dorian Gray, dont Basil vient de faire le portrait. Emerveillé par sa jeune beauté et sa naïveté, il se lie rapidement d’amitié avec lui et dit, en plaisantant, qu’une fois le portrait terminé, seul celui-ci gardera à jamais cette beauté tandis que Dorian vieillira peu à peu. Le jeune homme déclare alors qu’il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place. À ces mots, tous rient… sur le moment. Erreur funeste, car son voeu sera exaucé : l’aristocrate anglais va, certes, pouvoir rester éternellement jeune, mais ce voeu a un coût : c’est son portrait qui vieillira à sa place et qui sera progressivement marqué par les ans, les vices et les crimes.